L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’en altérer l’état de santé. On appelle dysfonction ostéopathique, une altération de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique.
Rappelons que selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé est définie comme « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Le praticien doit bien prendre en considération ces 3 facteurs tout en restant dans son champ de compétence, pour adapter au mieux sa prise en charge en fonction de chaque patient.
L’ostéopathe considère chaque individu comme étant unique et c’est pour cela qu’il effectue un traitement personnalisé pour chaque patient en utilisant des techniques adaptées, pour répondre aux mieux aux divers troubles fonctionnels.
Il prend en compte les signes fonctionnels du patient, effectue un examen clinique pour effectuer un diagnostic d’opportunité ostéopathique, c’est-à-dire qu’il peut prendre en charge le patient en ostéopathie en première intention sans nuire à son état de santé (« Primum non nocere »). Dans le cas contraire, si l’ostéopathe ne peut poser un diagnostic d’opportunité ostéopathique, il est de son devoir de savoir ré-orienter le patient vers un autre professionnel/spécialiste pour continuer sa prise en charge.
Dans la formation, il est enseigné un large panel de technique à l’ostéopathe lui permettant de rester dans sa philosophie de globalité. Nous retrouvons 3 grands champs d’intervention ostéopathiques : le champ musculo-squelettique, viscéral et crânien.