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La douleur est définie de façon officielle comme : « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d’une telle lésion » (Organisation Mondiale de la Santé)

Que ce soit en ostéopathie ou dans n’importe quelle pratique de soin, la douleur est présente dans la plus grande partie des motifs de consultation et est très souvent le déclenchement d’une prise de rendez-vous médicale et paramédicale.

Explications de grands syndromes douloureux

Qu'est-ce que la douleur aiguë et douleur chronique ?

Douleur aiguë

La douleur aiguë est une douleur récente, apparue il y a moins de 3 mois.
Elle peut être caractérisée comme étant un signal d’alarme pour le patient.

Douleur chronique

La douleur chronique dépasse les 3 mois de présence et devient plus envahissante pour le quotidien du patient. Elle nécessite une approche pluridisciplinaire et surtout pluridimensionnelle : somatique, sociale et psychique.

Comment ça marche ? pourquoi on a mal ?

On distingue 3 grandes familles de douleur en fonction de leur mécanisme :

Douleurs nociceptives :

Une lésion d’un tissu du corps vient exciter les récepteurs de la douleur (nocicepteurs). De ce fait, un stimuli (excitation entrainant une réaction) vient emprunter le trajet des nerfs sensitifs puis la moelle épinière, jusqu’à la remontée au niveau du système nerveux central. Dans ce type de douleur, l’origine est un excès de stimulation des récepteurs, le système nerveux n’est en aucun cas lésé. Ce sont le cas des douleurs musculosquelettiques ou inflammatoires les plus fréquentes.

Douleurs neuropathiques :

Elles font la suite d’une lésion du système nerveux, central ou périphérique donnant également une altération de la perception de la douleur (nociception). La douleur survient au niveau du territoire d’innervation de la lésion, pouvant être associée à un déficit plus ou moins important de la sensibilité et/ou de la motricité.

On peut noter que certaines lésions comme la fracture d’une vertèbre peut donner une douleur nociceptive liée à la fracture osseuse, et une douleur neuropathique liée à la compression de la racine nerveuse.

Douleurs psychogéniques ou dysfonctionnelles :

Ce dernier type de douleur chronique ne répond à aucune définition, une origine peut être évoquée, c’est celle d’une régulation perturbée des contrôles de la douleur.

En ne connaissant pas son mécanisme d’action, ce sont des douleurs très compliquées à traiter et soigner.

L’ostéopathie dans tout ça ?

L’ostéopathe dans son approche globale du corps humain, tente de redonner de la mobilité articulaire et tissulaire dans le but d’aider le patient à se réguler.

La science nous dit que l’exercice physique, que ce soit par des mouvements précis comme du renforcement, ou moins précis comme des activités quotidiennes (marche), est une grande aide et un grand moyen efficace pour lutter contre la douleur.

Dans la grande majorité des douleurs nociceptives et surtout à caractère mécanique, l’ostéopathe part ses manipulations et mobilisations pourra être efficace sur la douleur du patient en améliorant sa mobilité.

L’ostéopathe devra tout de même effectuer un diagnostic d’opportunité de prise en charge ostéopathique, c’est-à-dire d’être capable de juger si le motif de consultation du patient est du ressort de l’ostéopathie, ou si le patient doit être réorienter vers un autre professionnel.

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