Bonjour à tous, dans ce nouvel article je vais vous parler de maux de tête (céphalée). Nous allons décrire les différentes familles de céphalées et les signes importants à repérer. Puis nous finirons par parler de céphalées et d’ostéopathie, pour se rendre compte des connaissances actuelles sur ce sujet.
CÉPHALÉES ? MIGRAINES ? NÉVRALGIE ? On remet tout ça dans l’ordre
Les céphalées sont des affections fréquentes, heureusement le plus souvent bénignes, ayant des répercussions parfois très importantes sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
On distingue les céphalées primaires, c’est à dire les maux de tête n’ayant pas de maladie à leur origine, des céphalées secondaires qui sont liées à une pathologie (hypertension artérielle, traumatisme crânien, prise médicamenteuse ou toxique).
Migraine :
Maux de tête évoluant par crises plus ou fréquentes et intenses, pouvant être associés à des nausées, vomissements, intolérance au bruit (phonophobie) et/ou à la lumière (photophobie). Ces crises sont le plus souvent unilatérales (un seul côté du crâne est douloureux) et pulsatiles.
Ces douleurs sont parfois déclenchées par certains facteurs : hormonaux, psychologiques ou encore alimentaires.
Céphalées de tension :
Souvent bilatérales, elles sont ressenties comme une pression, pouvant irradier dans le front, les tempes ou encore les cervicales. La durée des cycles est différente entre chaque personne.
Céphalées chroniques quotidiennes :
Douleur qui s’est installée, la céphalée est dite chronique lorsque les épisodes de maux de tête se produisent plus de 15 jours par mois, depuis plus de 3 mois.
J’ai mal à la tête, je dois faire quoi ?
Eh bien ça dépend… déjà savoir si les crises sont fréquentes ou si c’est un événement particulier.
Crises fréquentes :
- Depuis combien de temps ? Depuis un évènement particulier ? (accident, choc physique ou émotionnel...)
- Plutôt migraine ou céphalée de tension ?
- La survenue des crises, est-elle connue ? (cycle menstruel, stress, fatigue…)
- Signes associés : vomissements, photophobie, douleur cervicale, vertiges, acouphènes…
Il existe un questionnaire plutôt fiable (source :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9462953/) pour mesurer le caractère envahissant de ces troubles ici : https://migrainecanada.org/resources/assessments/hit6_fr/#:~:text=Le%20Headache%20Impact%20Test%20(HIT,et%20votre%20capacité%20à%20fonctionner.
Douleur inconnue :
- Intensité de la douleur
- Urgence : douleur et raideur cervicale importante, difficulté à parler, déséquilibre…
- Prise de toxique : alcool, médicaments, drogues ?
- Signes infectieux : fièvre, fatigue, troubles ORL…
Ces douleurs encore plus si elles sont fréquentes nécessitent une prise en charge médicale, et par la suite éventuellement des examens complémentaires : biologie, imagerie.
Les antalgiques en première intention sont largement prescrits pour calmer les crises.
L’Ostéopathie : ça sert à quelque chose sur les maux de tête ?
J’ai directement envie de vous dire oui, selon les études les plus récentes réalisées (et bien réalisées) il y a des intérêts cliniques de la prise en charge des céphalées en ostéopathie.
Que ce soit pour les migraines ou les céphalées de tension, il ressort que l’ostéopathie semble être un très bon choix de traitement, qui je le rappelle est naturel et non invasif.
Cette revue de littérature d’août 2022 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9462953/, a analysé les résultats de 39 études récentes, leurs protocoles et leurs conclusions.
L’ostéopathie, dans son approche globale apporte des améliorations significatives sur les maux de tête. Ces avantages comprennent :
- La diminution de la fréquence, de l’intensité et de la durée des crises.
- La réduction de la prise médicamenteuse
Donc l’approche ostéo peut largement s’inscrire dans un traitement contre ces maux de tête. Seuls points d’ombres, on ne sait pas quel type de technique fonctionne le mieux (technique musculaire, articulaire, crânienne…) et à quelle fréquence les séances d’ostéopathie doivent être réalisées pour améliorer encore plus les symptômes.
Malgré ces derniers points, les résultats des recherches actuelles sont encourageants pour la suite, il reste cependant à déterminer quel type de technique semble être le plus efficace et l’intervalle le plus cohérent entre les séances.
J’espère que cet article vous aura plu, il m’a demandé beaucoup de temps et de recherche donc n’hésitez pas à le partager ou à le recommander.
L’ostéopathie peut aussi avoir un effet sur bien d’autres types de douleurs : https://www.hugolunardon.fr/2022/09/11/la-douleur-comment-lidentifier-et-la-prendre-en-charge/
À la prochaine,
Hugo
